Parlant des livres

Vendredi ou la vie sauvage,de Michel Tournier

«  A la fin de l’après-midi du 29 septembre 1747, le ciel noircit tout à coup dans la région de l’archipel Juan Fernandez, à six cents kilomètres environ au large des côtes du Chili. L’équipage de La Virginie se rassembla sur le pont pour voir les petites flammes qui s’allumaient à l’extrémité des mâts et des vergues du navire. C’était des feux Saint-Elme, un phénomène dû à l’électricité atmosphérique et qui annonce un violent orage. Heureusement , La Virginie sur laquelle voyageait Robinson n’avait rien à craindre, même de la plus forte tempête. C’était une galiote hollandaise, un bateau plutôt rond, avec une mature assez base , donc lourd et peu rapide, mais d’une stabilité extraordinaire par mauvais temps. Aussi le soir, le capitaine van Deyssel vit un coup de vent faire éclater l’une des voiles comme un ballon, il ordonna à ses hommes de replier les autres voiles et de s’enfermer avec lui à l’intérieur, en entendant que ça se passe. »

C’est ainsi que commence l’histoire de ce roman. Robinson, confiant, attend patiemment que la tempête se calme, sans se douter qu’il sera dans quelques heures , le seul survivant.

Père de famille de deux enfants, Robinson va vivre une expérience de solitude sans précédente au milieu d’une île déserte, pendant plus de 4ans.

******La suite prochainement********


L’Assommoir, d’Emile Zola

Zola nous donne déjà l’enjeu de son entreprise à travers cet extrait :

«  J’ai voulu peindre la d’échéance fatale d’une famille ouvrière,dans le milieu empêtré de nos faubourgs(…) C’est une de vérité, le premier roman sur peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple »


La Confession d’un enfant du siècle, d’Alfred de Musset











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